Une aventure humaine née d’un besoin commun
Découvrez les origines de l’association Hameaux Légers à travers les récits croisés de ses fondateur·rices et de partenaires engagés pour rendre l’habitat léger accessible, inclusif et ancré dans les territoires ruraux.
👉 Une vidéo courte et inspirante pour mieux comprendre notre démarche et les valeurs qui nous animent depuis le début.
Sévak, co-fondateur de l’association Hameaux Légers : L' histoire commence quand on travaillait à Paris, dans une entreprise qu'on avait créée avec mon ami Xavier. Et puis comme ce n'était pas raccord avec les valeurs et le sens qu'on voulait donner à notre vie on a décidé de vendre l'entreprise.
Après cette vente on a commencé à voyager pour découvrir d'autres manières de vivre. Des manières de vivre plus écologiques, plus solidaires où les gens passent du temps ensemble, en bonne entente. Plus inclusif. Et donc on a pendant un an découvert des alternatives.
Ces alternatives on les appelle généralement éco-village ou écolieux. Mais on a vu plein de modèles différents et à la fin de cette année on s'est rendus compte d'un simple constat c'est que ces lieux étaient ouverts à une certaine population. Ce n'était pas les lieux de mixité, d'inclusion sociale, ni d'intégration dans les territoires qu'on pouvait imaginer.
Anna, membre de l’association : Nous de la même manière que Sévak et Xavier, avec Aymeric, on a voyagé à la rencontre des personnes des gens qui vivent autrement avec la nature en groupe dans des écovillages. Avec Aymeric ce qui ne ce qui nous frustrait au bout d'un moment dans le voyage c'est qu'on se rendait compte qu'on ne pourra jamais habiter dans ce genre d'endroit où en tout cas dans beaucoup d'années si on économise beaucoup parce qu'on n'a pas du tout les moyens de s'y installer. Et ça nous a ramené à quelque chose de plus général on s'est dit si nous on ne peut pas s'installer alors qui peut s'y installer parce qu'on n'est pas non plus les personnes les plus démunies en France.
Aymeric et moi on s'est dit "ça c'est vraiment quelque chose qui ne correspond pas" jusqu'à ce que que l'on rencontre Sévak et Xavier et l'association Hameaux Légers et qu'on se rende compte qu'on avait les mêmes constats.
Aperçu d’une réunion dans un bureau nomade : "On fait un petit tour de réactions, commentaires ?", "C'est à dire les aider à acquérir des matériaux des outils pour construire leur maison pour enfin tout un tas de choses…”.
Sévak : En terminant notre voyage on a ****commencé à travailler sur notre propre projet de création d'éco-lieu et c'est commencé à travailler sur notre propre projet de création d'éco-lieu et c'est au même moment que l'on a rencontré l'association Hameaux Légers qui s'était donné pour objectif déjà depuis 2017 de faciliter la création d'écolieux réalisés avec des habitats réversibles c'est-à-dire avec des maisons sans fondations définitives. Concrètement ce sont des habitations mobiles, type tiny house, des habitations transportables ou alors démontables comme des "maisons en kit“ ou enfin encore des "maisons compostables".
Des écolieux accessibles financièrement au plus grand nombre et pour finir des écolieux bien connectés au village qui accueille l'initiative pour finir des écolieux bien connectés au village qui accueille l'initiative pour apporter le maximum de dynamisme , de jeunesse et d'effervescence dans le village.
Alain Gibert, Maire de rocles (07) : Au fil du temps s'est aperçu, mais pas que moi, mais plein d'élus se sont aperçus que la problématique pour avoir des jeunes dans le pays c'était les loger. Les loger où, comment et à quel prix ? Si on veut réussir à rester dynamique dans ce pays on doit installer des gens et on doit les installer pas forcément à coup de 300 000 euros, mais plutôt à coup de 20 000 ou 30 000 euros. Je pense que là on pourra les installer et ils pourront vivre dans notre pays et ils seront les futurs ardéchois dont nous avons besoin aujourd'hui.
Anna : Mon rêve pour Hameaux Légers c'est qu'il y ait de plus en plus de hameaux légers qui se créent, qu'ils soient super bien ancrés dans le territoire dans lequel ils sont, que les personnes se sentent bien et que les personnes qui accueillent ces hameaux légers, les communes qui accueillent ces hameaux légers, se sentent aussi bien avec ce nouveau quartier qui arrive.
Sévak : Aujourd'hui notre besoin principal c'est de rencontrer de villages, des communes rurales, intéressés, motivés pour accueillir de telles initiatives. Pour le reste on est assez confiant parce qu'on voit qu'il y a énormément de familles, de personnes intéressées et les énergies sont déjà dans l'association et on a confiance pour l'avenir.
Alain Gibert : Et surtout il ne faut pas avoir peur des gens qui travaillent, qui réfléchissent, qui vous amènent et qui vous expliquent des choses parfois qui sont surprenantes. Et je pense qu'il faut les rencontrer et surtout il faut les rencontrer. Il faut discuter avec tous ces gens qui ont des propositions à faire.